L’autosuffisance d’un élevage est cruciale pour sa pérennité. En renforçant son autonomie, l’exploitation agricole réduit non seulement ses frais, mais offre aussi à son bétail une alimentation de qualité. Il s’agit d’une démarche technique et agronomique complexe, nécessitant des solutions adaptées. Les cultures fourragères Barenbrug constituent un pilier solide pour atteindre cet objectif.
1. Autonomie fourragère : le juste équilibre
Si l’autonomie fourragère permet de produire plus, elle vise surtout à mieux équilibrer les rations. Le but est ici d’obtenir une juste proportion Protéines/Énergie dans les parts de fourrage. Le ratio PDI/UFL des fourrages et des concentrés produits sur l’exploitation doit correspondre aux besoins des animaux. Cultiver un fourrage riche en protéines est un objectif primordial quand on vise l’autonomie. Moins complexe à stocker, plus énergétique, il contribue à améliorer la rentabilité de l’exploitation.
Ce fourrage riche en protéines agit directement sur la production, particulièrement sur celle du bétail (vache laitière par exemple). Essentielles pour la croissance comme le développement des animaux, les protéines permettent d’augmenter le rendement. Elles améliorent la croissance des animaux, la production de lait, ou le développement de la masse musculaire chez les bovins.
2. Optimiser le pâturage
Pour parvenir à l’autonomie fourragère, l’herbe doit être exploitée à un stade optimum, sur la plus longue période possible. Ce résultat est possible avec un couvert végétal spécifiquement choisi en fonction du sol, des conditions climatiques. Il faut sélectionner et associer différentes espèces et variétés complémentaires. Toutes doivent être adaptées à vos conditions pédoclimatiques.
Un autre impératif, dans le cadre de l’autonomie fourragère, est de réaliser un déprimage en début de saison. L’herbe se pâture, mais elle n’est pas la seule. Pensez aussi aux autres espèces fourragères comme le : choux, sorghos, colzas… Les fourragères sélectionnées doivent être adaptées au mode de récolte, elles doivent bien se conserver.
3. Miser sur des fourrages récoltés adaptés à l’autonomie fourragère
Le choix des espèces ou des variétés est crucial. En plus de la valeur alimentaire, de l’appétence, de l’adaptation pédoclimatique… les fourragères sélectionnées doivent être adaptées au mode de récolte et bien se conserver.
Un fourrage récolté puis stocké représente 3 fois plus de frais comparativement à un fourrage pâturé. En matière d’autonomie fourragère, Il est utile de sélectionner les mélanges Barenbrug les plus adaptés à vos impératifs et à vos conditions agroécologiques. Ils doivent, par ailleurs, représenter une grande part d’énergie. La betterave fourragère est, par exemple, une alliée intéressante des rations à l’auge (jusqu’à 18 000 UFL/ha pour un encombrement de 0,6 UEL).
Selon le mélange Barenbrug choisi, la récolte n’a pas lieu au même moment. En diversifiant les espèces ou les variétés, vous pouvez compter sur un fourrage de qualité tout au long de l’année.
4. Les indispensables légumineuses
Ces variétés sont recommandées pour tous les types de sol et dans toutes les régions. En plus de leurs très bonnes valeurs alimentaires, ces espèces disposent d’atouts agronomiques, particulièrement au sein d’une prairie multi-espèces ou dans une rotation. Ces plantes jouent en effet un rôle essentiel dans l’amélioration de la structure du sol, ce qui en fait des alliés essentiels pour atteindre l’autonomie fourragère. Elles contribuent non seulement à l’enrichir en matière organique, mais fixent aussi l’azote atmosphérique, agissent directement sur la fertilité des surfaces agricoles et réduisent votre dépendance aux intrants extérieurs.
5. Atteindre l’autonomie fourragère avec les bons outils
Les équipes Barenbrug vous accompagnent pour sélectionner les variétés adaptées à vos besoins. Des outils dédiés sont à votre disposition sur notre site internet. Ils vous permettent de choisir les meilleures espèces pour votre exploitation.
L’autonomie fourragère est un objectif réalisable pour de nombreuses exploitations agricoles. En optant pour des mélanges adaptés aux conditions locales, il est possible de nourrir le bétail tout en améliorant la qualité des sols. Sur les surfaces couvertes, le fourrage est de grande qualité, tout au long de l’année.