1 : Contrôler le ruissellement en période pluvieuse
Une eau propre et non boueuse qui s’écoule en surface est le signe d’un sol saturé. L’assainissement est alors une voie d’amélioration. En effet, un sol assaini favorise l’activité biologique : vers de terre, champignons, bactéries...
2 : Observer la végétation et le relief
Le surpâturage affaiblit les graminées, parfois jusqu’à la nanification. Ce qui favorise l’apparition d’adventices.
Le sous pâturage va lui créer un paillage qui va nuire au redémarrage de l’herbe au printemps. Dans ce cas, il faudra broyer les feuilles jaunes dès le réveil de la végétation, afin de permettre l’apparition des jeunes feuilles.
Côté relief, l’idéal est d’avoir une surface plane, qui facilite notamment les récoltes mécanisées. Les bosses, mottes ou trous peuvent être corrigés par le passage d’un rouleau ou d’une herse de prairie sur sol ni trop sec ni trop humide.
3 : Amender si nécessaire
Si le ph optimum est de 7, l’objectif est de se situer au moins au-dessus de 6.2. Remonter le ph doit se faire progressivement, à raison d’1/2 point par an maximum (soit 1 tonne de Ca0). Le repos végétatif est le moment idéal pour chauler. A condition de ne pas rouler sur l’herbe gelée.
4 : Préparer la future saison
Cette période propice à l’observation permet d’envisager des changements.
5 voies d’amélioration :
- (Ré)introduire de nouvelles espèces adaptées (via semis ou sursemis)
- Raisonner un plan de fertilisation (minéral et/ou organique) sans oublier le ph.
- Adapter le mode d’exploitation (fauche, mixte, pâturage tournant, au fil...)
- Repenser l’aménagement parcellaire (chemins d’accès, zones d’ombre, points d’eau...)
- Éliminer la ou les causes de dégradation.
Dégradations possibles :
-Sous pâturage / surpâturage
-Gelée
-Négligence
-Taupe
-Fertilisation mal raisonnée
-Piétinement
-Inondation
-Sécheresse
-Absence de déprimage