Les années climatiques exceptionnelles se succèdent.
La conséquence pour beaucoup d’élevages : récoltes insuffisantes, manque de nourriture et de paille... avec à la clé de coûteux achats à l’extérieur.
Quand la météo s’enraye, les prairies souffrent. Pour faire face à ce cap difficile, il faut adapter les pratiques à court et long terme.
1 - Préserver les prairies en place
Déjà fragilisées par les fortes chaleurs et/ou le manque d’eau. Il faut notamment éviter le surpâturage.
2 - Rénover les prairies dégradées
Il faut tenir prêt semoir et semences pour faire un sursemis lorsqu’une fenêtre météo se présente.
3 - Produire à nouveau du fourrage (rapidement)
Les dérobées sont une solution intéressante. Certaines espèces supportent la chaleur et pousse avec peu d’eau. Si les conditions météo s’améliorent, opter pour des espèces avec une meilleure valeur alimentaire.
Préparer l’avenir et faire les bons choix de semis en distinguant sécheresse et chaleur.
Face à un manque d’eau récurrent, fétuque des près et RGI peuvent disparaître. Il faut les éviter si on veut installer des prairies dans la durée. Fétuque élevée, dactyle, lotier et luzerne résistent mieux à la sécheresse.
Côté températures, si le RGA cesse de produire au-dessus de 25°C, la luzerne elle pousse jusqu’à 40°C.
Il faut entamer une réflexion sur la gestion des prairies et plusieurs pistes sont envisageables :
- Planter des arbres et haies bénéfiques aux plantes comme aux animaux
- Favoriser la profondeur d’enracinement via des fauches adaptées et la stimulation de la vie du sol
- Optimiser la conduite du pâturage à travers différents leviers :
* Déprimage
* Pâturage au fil ou en paddocks
* Variétés avec une souplesse d’exploitation adaptée